Étienne était un homme au grand cœur, fiable et plein d’entrain, sur lequel on pouvait toujours compter et qui était toujours prêt à aider les autres. Reconnu comme un farceur au sein du bataillon, Étienne avait pour mission personnelle de rendre les gens heureux.

À l’âge de 18 ans, Étienne rejoint les rangs de l’armée, à la grande surprise de sa famille. Alors de stature mince et élancée, il s’est entraîné pour augmenter sa masse musculaire et appréciait beaucoup ces efforts physiques. Dans l’infanterie, Étienne était conducteur de véhicules blindés légers et, lors de sa première mission à l’étranger, fut promu du rang de sapeur à celui de caporal, mais n’a jamais eu la chance de porter son nouveau grade.

Fervent joueur de hockey, amateur de patin à roues alignées et passionné de jeux vidéo, Étienne était très actif et on le voyait rarement à la maison. Il aimait également les soirées passées près d’un feu de camp avec des amis. Il emménagea avec Cinthia, sa compagne des quatre dernières années, tout juste avant son déploiement. Durant son séjour en Afghanistan, Étienne gardait un contact régulier avec les membres de sa famille, par téléphone ou par Internet.

Sur la page Facebook en l’honneur de son amour disparu au combat, Cinthia a écrit : « Je t’écris pour te souhaiter un dernier au revoir. Je ne pourrai jamais t’oublier, tu es mon premier amour et le destin y a mis fin… Je ne t’oublierai jamais. » Plusieurs amis d’Étienne y ont également écrit des messages, soulignant sa nature souriante et son attitude positive malgré les épreuves difficiles.

On se souviendra d’Étienne pour son courage et son ambition. Surnommé « Jellybean » par ses amis, Étienne était toujours attentif aux personnes de son entourage. Il n’était pas du genre à se plaindre, peu importe ce qui se passait autour de lui, et il savait rester positif à travers ses expériences de la guerre. L’armée était sa vie et il a connu de grandes réussites dans la profession qu’il avait choisie.

Kaylen Small

Traduction : Annabelle Normandeau

Portrait par Shairl Honey