D’une certaine manière, on se souviendra de Randy Payne avec une certaine souffrance, une souffrance plutôt positive. En souvenir de son excellente condition physique, un « rituel commémoratif », ainsi qualifié par un soldat, a été mis sur pied : vingt minutes d’entraînement consistant à une centaine de tractions, de pompes, de flexions accroupies et une course de 1500 mètres en pente ou un 2000 mètres de course sur route.

L’une des raisons, parmi tant d’autres, pour laquelle Randy continuera à vivre dans le coeur et les souvenirs des gens, c’est le niveau de sa condition physique.

Il était dévoué envers sa famille, il était charmant et sa personnalité positive le rendait populaire et agréable à côtoyer.

Il aimait jouer au hockey et il était un très bon joueur.

Bien qu’il soit issu d’une famille de militaires, il a étudié en criminologie au collège dans le but de devenir policier. Il a d’abord travaillé comme civil, mais quelques années plus tard, il s’est enrôlé dans les Forces armées canadiennes où il a été formé pour devenir une police militaire en Alberta. Il était parmi les meilleurs du peloton de polices militaires de Wainwright. Il avait une capacité d’apprentissage exceptionnelle en plus d’avoir une intelligence vive, ce qui lui a permis de maîtriser ses habiletés de surveillance en peu de temps.

Il a été déployé en Afghanistan à la fin du mois de janvier 2006. À sa mort, il était membre d’une police militaire élite responsable de la protection des officiers supérieurs canadiens.

Un pont à Gananoque en Ontario porte son nom.

Susan Backman Abma

Traduction par Sylvie Alice Roy

http://www.recorder.ca/2014/09/26/police-run-honours-payne

Portrait by Susan Abma